Avant de tous nous retrouver au restaurant accueillant du Col du Festre, les Cafistes de la Mure se sont égaillés dans la montagne dévoluarde. Sur le Chauvet c’est un trio d’anciens qui a profité d’un soleil généreux et d’une neige bien sympa.
Caturgeas est l’une des cascades de glace les plus fréquentées de la Romanche. Mais sa durée de vie est courte à cause de son exposition plein sud.
Il y a à peine une quinzaine de jours, ce n’était encore qu’une cascade à gros débit dégringolant du Plateau d’Emparis 800m plus haut. Dès que les températures repartiront à la hausse, la montée brutale du débit du torrent lui sera fatale !!!
Elle est située à l’aplomb du Tunnel du Clos ou l’on se gare à la sortie. Après une marche d’approche harassante de 2 minutes l’escalade peut commencer.
Daniel, Jérôme, Sylvain et moi étions au pied à 7h30.
Cotations IV, 8 longueurs, 300m
Relais en place, la plupart sur plaquette de 12 reliées, à bien repérer pour la descente. Le dernier relais est sur 2 goujons de 8mm. Nous avons préféré poser notre rappel sur 2 petits arbres situés quelques mètres au dessus pile dans l’axe. La descente en rappel sur cordes légèrement verglacées et malgré le traitement « dry », demande du soin…
Je n’ai pas résisté au plaisir d’ajouter à la galerie photos quelques reliques des années 1988, 1990, 2000. Certaines et certains se reconnaîtront !
Et puis le lien du parcours intégral de Caturgeas avec mon ami Pascal avec les 3 premières longueurs de nuit : Caturgeas intégral – 14 janvier 2009
Une balade à jouer à cache-cache avec les nuages sur les crêtes toutes en rondeurs du Beaumont. Un froid piquant et une petite bise nous ont rappelé que malgré le manque de neige, nous sommes bien en hiver ! Petits sommets mais belle ambiance immergés entre Écrins et Dévoluy. Il nous a fallu skier avec vigilance, la sous-couche étant inexistante.
Pourquoi les « 4000 du Beaumont » ? un clin d’œil aux prestigieux « 4000 du Valais » aux noms imprononçables. Nos quatre sommets s’approchent plus ou moins des 2000m :
En attendant l’épisode neigeux tant annoncé pour les prochains jours, nous choisissons le Champsaur et son magnifique « spot » au départ des Richards, petit hameau situé au dessus de Pont-du-Fossé.
Plusieurs participants de cette collective du CAF de la Mure dans la catégorie « tranquilou bilou » ne connaissent pas cette partie du Champsaur,point de départ pour plusieurs sommets : le Palastre, Soleil Bœuf, la Pointe sud de la Vénasque, la crête du Pic du Clot Lamiande, LaProuveyrat et pour les plus téméraires, LaPousterle.
Skiant tranquilou comme annoncé au programme, nous avons gravi lePalastre et rejoint la Crête du Pic du Clot Lamiande.
La prochaine fois dans la catégorie « altius, fortius », la devise de Pierre de Coubertin « plus haut, plus fort », on tentera Vénasque et Prouveyrat.
La première partie de la falaise de Presles, du secteur des Buis à gauche jusqu’à celui de Télébus
C’est toujours un immense bonheur pour moi que de retourner à Presles ou j’ai si souvent grimpé pendant une bonne trentaine d’années. J’y ai usé un nombre considérable de chaussons mais aussi le rocher, particulièrement dans les voies comme Les Buis et Le Nid d’Aigle, mais pas que !
Mes fils m’ayant pratiquement abandonné, l’un à Boston/Usa et l’autre un peu plus près à Briançon, ce sont de jeunes gens qui désormais s’encordent avec le vieux. Aujourd’hui c’est avec Alexandre et nous avons choisi Oxus que j’ai gravi dans les années 80.
Dans le topo « Escalades à Presles » de Dominique Duhaut, la voie est décrite ainsi : « Voie essentiellement en fissures. Souvent athlétique, l’escalade est cependant variée et intéressante« . Je confirme !
Au final une merveilleuse journée ensoleillée, avec deux autres cordées qui grimpaient en parallèle avec nous dans « A la mémoire des absents » et dans « Et on tuera tous les babas » !