Avant de tous nous retrouver au restaurant accueillant du Col du Festre, les Cafistes de la Mure se sont égaillés dans la montagne dévoluarde. Sur le Chauvet c’est un trio d’anciens qui a profité d’un soleil généreux et d’une neige bien sympa.
La der des der dans le Dévoluy pour cette saison, à moins que…
Grâce à Stefan, nous reprenons nos skis direction le Col du Festre. Garés près du hameau de Coutières, nous portons les skis pendant 150m de dénivelé. Par des langues neigeuses suivies de larges pentes, nous rejoignons la Crête de l’Aiglière ou Montagne du Fleyard. Et de là, pedibus jusqu’au sommet.
Descente en neige moquette comme on l’aime !
Pour moi c’est la quatrième visite de ce parcours exceptionnel du Chourum Olympique au Grand Ferrand (2758m).
Ce vendredi, je suis avec Quentin un ami de très longue date et avec mon fils Clément. Nous avons célébré nos retrouvailles au sommet après une montée sans problème. C’est une course dont on ne se lasse pas tant elle est unique !
Le Dévoluy est décidément un petit massif plein de surprises et d’une sauvage beauté…
Pour fêter cette belle journée de printemps, nous choisissons un chourum au nom de symphonie : la « Traversée Héroïque » au nom beethovenien !
Au départ des voitures, surprise : notre amie Milène a laissé son sac à dos chez elle ! Elle fera la rando « mode touriste » avec les couteaux de Pierre Henri… ouf…. sauvé par le gong ! Ensuite nous constituons 2 groupes : les grand-mères feront le tour de la Corne pendant que les accros du « crampons/piolet » traverseront ce chourum suspendu.
Après cette mise en bouche le groupe se reforme pour gagner le Vallon d’Âne, puis remonter l’épaule sur le haut de la Crête d’Âne. Enfin descente par le Vallon Froid le bien nommé car la neige y reste excellente malgré les températures printanières.
Après le Tabor, sommet emblématique de la Matheysine, Jules, notre jeune haut-alpin continue la découverte des montagnes à skier proches du Valbonnais où habitent ses grand-parents. Aujourd’hui avec Papé, c’est le Chauvet dans le Dévoluy.
Montée classique jusque sous le col de Darne, puis par l’arête facile qui mène au sommet. Descente plus directe par les belles pentes qui dominent le col du Festre. Sur le bas, nous retrouvons nos jeunes raquetteurs encadrés par grand-mère.
