L’arête photographiée depuis celle du Trident de Cognet en mars 2019
Cette arête propose une escalade facile dans l’environnement sauvage des gorges du Drac, avec une vue spectaculaire sur l’arête du Trident de Cognet toute proche.
MAIS ATTENTION : certains passages sont délicats et requièrent une bonne expérience de progression en terrains délités…
Encore une belle journée de grimpe familiale dans la mythique falaise de Presles. Merci encore à mes fils pour ces moments privilégiés. Aujourd’hui c’est Matthieu qui mène la cordée. Voici son compte rendu :
« En Mai fais ce qu’il te plaît… ça tombe bien on voulait grimper à Presles et la météo s’annonce idéale après un long épisode humide. Par contre on a quelques exigences : trouver une zone sèche, de niveau intermédiaire et surtout une voie que l’on n’ait jamais grimpé ni l’un ni l’autre…. Exercice difficile surtout au regard des plus de 200 voies cochées par l’ancien. Son topo est tellement surligné de stabilo qu’on dirait du Basquiat. On doit se rabattre sur le secteur le plus à l’est des rochers de Presles, le Pas du Ranc, pour trouver LA ligne. Ce sera Histoires Trolles dont le topo vante le caillou verdonnesque et l’équipement +++ de l’ouvreur BBX . Personne dans le secteur, d’autant que la tranquillité est préservée par une approche des plus désagréable. Ambiance sévère avec un départ au sommet d’un socle délité et c’est parti pour 8 longueurs d’escalade technique et variée, soutenue dans le 6b/6c et avec un peu de 7. Les longues traversées et l’équipement aéré auront exigé que nos deux protagonistes déploient leur savoir-faire technique voir technologique, respectivement ! La descente en rappel est magnifique et se conclut par un final en « fil d’araignée ». On reviendra pour faire les voisines. »
Histoires Trolles c’est 200m d’escalade aérienne pour une cotation générale TD+/ED- 7c max, 6b+ obligatoire
Depuis le Col de Laurichard (2654m), la Pyramide éponyme (2772m)
Mardi 4 mai, nous partons malgré une nivologie inquiétante et choisissons un objectif peu exposé : la Combe Laurichard et son Col. C’est une sortie familiale, une cousinade sur les skis !
Dès l’entrée dans le vallon, nous sommes rassurés par le bon regel nocturne. Cette balade est envisageable en fin de saison avec un départ skis aux pieds de la voiture presque toujours assuré. Depuis le Col, la vue magique sur les hauts sommets des Écrins est une fois de plus au rendez-vous !
Les cousins : Fabienne et Jean-Michel, Marie-Pierre et Michel
Depuis le Col des Jumelles Sud (2986m), les grands sommets du massif des Écrins
Exilés dans le Briançonnais au Monêtier-les-bains le temps de travaux dans notre maison, c’est dans le rayon de 10kms que débute cette belle classique au départ du hameau des Boussardes.
La longue remontée du vallon du Fontenil commence par 20 minutes de portage dans le « mélezin » puis plats et bombements se succèdent jusqu’à l’aplomb de la Brèche du Vallon de la Route où on tourne à gauche pour gagner le col sous l’œil des Jumelles Sud. On débouche face à un panorama à couper le souffle ! Quasiment l’intégralité des plus grands sommets du Massif des Écrins.
Une escalade pas si facile, son nom est trompeur. Une voie soutenue, particulièrement dans les trois, quatre et cinquième longueurs qui remontent une section fort raide. 5c+ max, 5c obligé
Dans ce type de rocher tout en fissures, la végétation a férocement redémarré. Nous avons arraché, coupé, scié, nettoyé mais il en reste encore. Avis aux amateurs…
Quant au nom de la voie, je voudrais citer l’ouvreur Jean-Michel Cambon dans son excellent topo-guide de 2018 « OISANS NOUVEAU – OISANS SAUVAGE – Livre OUEST » à la page 98 :
» Que vive le Bas-Niveau. Que se multiplient les 5b/5c bien équipés, les passages sans pièges, les voies pas démesurément longues… Et que les chantres du 8 et du 9 aillent (se faire pendre) ailleurs !! Trop souvent, dans les revues, sur le Web, sont mis en exergue les réalisations de l’élite. De ce cirque médiatique, nous, les petits grimpeurs, on s’en fiche complètement ! «