Escalade

Nous avons découvert en remontant la vallée de l’Ariège une remarquable falaise calcaire.
Renseignements pris, c’était le Quié de Sinsat.
C’est LA destination pour l’escalade de grandes voies en Ariège.
Ces grandes parois qui évoquent le Verdon ou Presles, sont un vivier de murs et de dalles calcaires pour des voies de plus de 300m.
Nous avons choisi la voie Peppermint dans le secteur éponyme.
L’escalade ne nous a pas déçus.
Grimpeurs de calcaire que nous sommes, nous n’avons pas souffert cette fois-ci de la chaleur !
En bonus, comme annoncé sur des panneaux, nous avons admiré le vol du vautour Percnoptère.

Aytolé est une belle escalade située en face est de la Dent d’Orlu.
La Dent d’Orlu (appelée aussi Pic de Brasseil) est un sommet des Pyrénées françaises situé à l’est du Département de l’Ariège en Région Midi-Pyrénées.
Elle domine la jolie Vallée d’Orlu ou nous avons séjourné une dizaine de jours.
La Dent d’Orlu est surtout connue pour ses voies d’escalades.
Des voies relativement courtes (300 m) sur sa face est et de très grandes voies (de 500 à 1100m) sur ses faces sud et sud-est.
Nous avons grimpé sur un granit très compact et adhérent essentiellement en dalles inclinées…
Le granit a pour particularité de restituer fortement la chaleur ce qui rend parfois l’escalade éprouvante et ce fut le cas : nous sommes arrivés complètement desséchés au sommet.
Il nous aurait fallu au minimum 3 litres d’eau par personne.
Une magnifique journée cependant dans un cadre particulièrement dépaysant pour nous.

Un site de blocs magnifique mais exigeant.
Il faut à la fois des qualités de marcheur : patience, efforts longs, qualités peu fréquentes chez nos amis bloqueurs ?
L’un des plus beau panorama des Alpes :
Des glaciers, des cascades, des fleurs, un paysage à la Samivel.

 
Le topo est disponible sur ce blog !

Les participants :
– les enfants : Louis, Marceau, Elsa et Joseph
– les bloqueurs : Marie, Gilles et Matthieu
– la randonneuse : Marie-Pierre
– le photographe : Michel
– le chien Pépito

Cette journée en quelques images :

L’Obiou décidément nous surprendra toujours.
Les esprits chagrin le disaient un merveilleux « tas de cailloux ».
Que nenni, il permet désormais de fabuleuses escalades toutes plus aériennes que spectaculaires.
La petite dernière « Sratosaurus » ne déroge pas à la règle :
– du gaz à tous les étages
– de l’engagement (13 plaquettes et 1 piton seulement pour 300m de paroi)
– des passages de toute beauté, comme la 3ème longueur en traversée ascendante à droite avec les pieds au ras d’un gros surplomb !
Seul bémol, même fin juin, les névés peuvent compliquer l’approche mais aussi la descente.
Les ouvreurs (Marianna Jagercikova et Martin Hurtaj) ont baptisé  leur voie « Stratosaurus »  une bestiole de l’ère Mésozoïque.
Pour votre culture sachez que le Mésozoïque est une ère géologique, d’une durée de 185 millions d’années, intermédiaire entre le Paléozoïque et le Cénonoïque…

Les participants à cette fête Mésozoïque  :

Cécile, François et Michel