Le Paroi du Dragon est située en aval à 10 petites minutes de la Paroi des Epalus. L’escalade de Dragon rouge est soutenue sur les 3 premières longueurs puis plus pépère sur les 2 dernières. Encore une jolie voie de Jean-Michel Cambon ouverte en 2017. Un immense merci à lui !!!
Et de 10 pour cette merveilleuse traversée d’arête du Trident de Cognet dont je ne me lasse pas !
Cet étonnant édifice qui semble défier les lois de l’équilibre a été nommé par Jean-Michel Cambon Le Trident de Cognet et l’escalade intégrale de son arête, Le Trident du Drac.
Si, avec Yves, nous avons passé une matinée formidable, c’est grâce avant tout à cet immense « découvreur, ouvreur, équipeur » qu’a été Jean-Michel Cambon. Très connu dans le monde de la montagne, il a imaginé et créé d’innombrables voies en particulier dans le massif de l’Oisans, les Cerces et plus largement dans notre région du Dauphiné. Ce grand bonhomme, petit par la taille, était depuis quelques années très actif dans les gorges du Drac où il a tracé plus de 20 itinéraires. Un sacré cadeau pour les grimpeurs locaux que nous sommes.
Aussi c’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que nous avons pensé à JMC qui nous a quittés juste avant le confinement sur ce même Trident.
Qui aurait pu imaginer, à part lui, ouvrir une voie d’escalade sur, et je le cite, « cette construction improbable ». MERCI Jean-Michel
Aujourd’hui je laisse à Matthieu le plaisir de raconter une journée d’escalade familiale à Presles, dans les secteurs « Digitibus » et « Fou qui repeint son plafond« .
« Nous avions très envie de réaliser une journée d’escalade à Presles en père et fils, mais en sécurité… eh oui, le COVID guette toujours, et on avait dans la cordée une personne à risque (7ème décennie…).
On a donc pris des précautions : on a misé sur un coin tranquille (le secteur du Fou), un jour de semaine avec une météo pessimiste. Nickel, on était seuls…
Ensuite les gestes barrières : port du casque et maintien de la distanciation (jamais moins de 3 mètres entre les points). Papé s’est également bien aéré les voies respiratoires avec des pendules superbement réalisés dans les traversées de la deuxième voie.
Côté grimpe on n’a pas été déçus mais alors pas du tout. Super dalles grises dans Lili belle voie des Anges et rocher velcro assez incroyable dans Sans Triste. Fallait pas tomber sinon on rentrait tout nus…
On aura une pensée émue pour Walter Marti et Adolf Jusi, inventeurs géniaux de la poignée jumar, qui, bien employée ce jour, nous a sorti de quelques mauvais pas. »
Qui a dit qu’il n’y a pas eu de glace cette année ? Pour taper encore le glaçon, il suffit d’aller au pied de la Dalle de Chantetelouve, avec un peu de spéléo glaciaire au début pour accéder au spot. Avec Bruno mon conscrit, nous n’avions malheureusement que nos chaussons et dûmes nous contenter de 2 voies rocheuses sur la célébrissime Dalle.
Deux très belles lignes homogènes et bien équipées dans le niveau 5c max.
Encore une fois, mille mercis aux ouvreurs Pascal Huss et Hervé Galley
Cette année Jules et moi avons changé de décennie. Pour célébrer cet évènement, nous sommes repartis comme l’année dernière à la Falaise du Ponteil. A dix ans on grimpe de mieux en mieux, alors que le septuagénaire que je suis est plutôt dans la pente descendante (mais l’expérience est là, avec plein d’astuces pour se sortir des mauvais pas…)
Notre choix se porte sur le Surplomb Jaune, un cran plus difficile que le Nid d’Aigle. L’itinéraire se faufile astucieusement entre une série de surplombs plus ou moins jaunes. Par contre de chaque relai, je ne voyais jamais mon petit-fils au relai précédent. Mais Jules a super bien géré les manips de cordes et les traversées aériennes en solitaire.
Quant aux traditionnels rappels, Jules s’est régalé dans cette descente en fil d’araignée.
Une splendide escalade athlétique de 6 longueurs. Niveau 5c/6a
