Pic de l’Etendard

C’est toujours un crève-cœur de remiser les skis en fin de saison.
Tradition oblige nous ferons donc nos derniers virages sur les pentes du Pic de l’Etendard dans le massif des Grandes Rousses.
En nous levant à 4h et en comptant 1h15 de route, nous partons skis sur le sac à 6h30 du col de la Croix de Fer.
Nous portons 15 minutes et chaussons les skis.
Sommet 12h et retour à la voiture à 15h30.
La course se mérite :
    11kms du col de la Croix de Fer et pas moins de 1700m de dénivelé en comptant les repeautages.
Les 3462m du sommet se font également sentir.
Cela nous a rappelé agréablement les immenses glaciers suisse, parcouru il y a quelques semaines !!!

Cime du Sambuis – 24 avril 2015

Depuis 3 semaines l’anticyclone est installé et vendredi s’annonce comme la dernière belle journée.
Et moi qui avais prévu de faire « ménage et repassage », quel dommage !
Nous voilà donc repartis Marie-Pierre et moi pour la Cime du Sambuis en Belledonne, en compagnie de Cécile, Christophe, Philippe et Sylvain à l’initiative de cette belle course.
La route du col du Glandon n’est toujours pas ouverte à la circulation.
A la sortie du Rivierd’Allemont, la barrière baissée aux 3 quarts de la chaussée est une invitation à la disgression.
La route est pratiquable jusque sous le col où nous stationnons les voitures aux premières plaques de neige.
Après 30 mètres de denivellé nous arrivons aux stèles et autres monuments qui ornent tous les grands cols routiers des Alpes.
Aujourd’hui point de foules sudoripares motorisées, nous sommes seuls !
Nous chaussons les skis et descendons 150m de dénivellé sur une neige ignoblement bossselée !
Et nous voilà au pied de la Combe de la Croix que nous remontons d’abord skis sur le sac pendant 25 minutes, puis nous chaussons enfin les skis !
La combe orientée est-ouest, dominée par les Aiguilles de l’Argentière se gravit tout en douceur : un vrai régal.
L’accalmie est de courte durée…
Nous bifurquons plein sud dans l’axe de la Cime du Sambuis sur des pentes plus raides en neige dure.
150m de dénivelé sous le sommet la pente se redresse, Cécile, Christophe, Philippe et Sylvain mettent les skis sur le sac, puis crampons.aux pieds la remontent.
C’est la quatrième fois que nous faisons cette course.
Marie-Pierre m’assure avoir gardé le souvenir d’une traversée sur la droite qui permet de rejoindre sans quitter les skis, les pentes faciles d’accès au sommet versant Maurienne.
Nous basculons donc en face est et réalisons dubitatifs que les pentes débonnaires sont loin en dessous de nous… souvenirs, souvenirs…
Pourtant le sommet est à une centaine de mètres au dessus dans l’axe d’une grosse plaque à vent qui a du se décrocher il y a 1 jour ou 2 jours aux heures chaudes de la journée : c’est tentant !
Nous mettons à nouveau les skis sur le sac et crampons aux pieds, remontons la pente en neige dure bien lissée par l’avalanche.
Dans les derniers mètres sous le sommet nous « butons » sur le haut de la cassure de la plaque qui nous semble menaçante !
Le doute s’installe, c’est rageant mais il nous faut redescendre !
Chausser les skis dans le raide demande du soin, mais quel soulagement une fois le premier virage, de skier cette belle pente en neige excellente.
200 mètres plus bas nous repeautons pour rejoindre facilement le sommet.
Quelle joie partagée de retrouver les amis qui se faisaient bien du souci !!!
Et pour cause, la variante nous a pris une bonne heure.
Après cette belle aventure nous pique-niquons au sommet sous un ciel sans nuages avec vue sur les massifs des Rousses, des Écrins, de la Vanoise, du Mont-Blanc, j’en passe, mais sans oublier les Aiguilles d’Arve toutes proches.
Descente sur une neige dans l’ensemble agréable à skier.

Merci aux amis et à Marie-Pierre…. pour ce grand bol d’air !

A bientôt sur les skis

 

Aiguille d’Orcières – Champsaur – 22 avril 2015

Après notre raid raid helvète, il n’est pas question pour le moment de remiser dans la naphtaline nos skis !

Avec Patricia, Christian et Marie-Pierre nous décidons d’aller dans le Champsaur faire la belle et aérienne Aiguille d’Orcières (2793m).
Ce sommet a pour particularité d’offrir au skieur/alpiniste une pente nord soutenue à 30/35° sur quelques 900m de dénivelé !
Le plus dur est de se lever tôt et de rouler une bonne heure pour rejoindre la parking du hameau des Audiberts (1465m).
Après 40 minutes de portage dans une magnifique forêt de mélèze on en sort avec regret sur un replat à 1800m avec le sommet en ligne de mire.
Montée avec les couteaux sur une neige dure et conversions parfois tendues!!!
Pique nique au sommet au soleil et sans vent : le bonheur.
Descente ludique en neige « décaillée » !

A bientôt sur les skis…

Brèche de la Somme – 8 avril 2015

Une dernière rando le 8 avril avant d’aller nous frotter aux longues étapes en altitude de notre séjour Helvète.
Quoi de mieux que la Brèche de la Somme au départ de la Bérarde.
Départ très matinal de la maison. A peine 1h plus tard nous voilà skis sur le sac dans le verrou denneigé qui ferme le vallon des Etançons.
Sitôt franchi, nous remontons à skis sur la droite la longue moraine de Bonnepièrre qui nous amène au pied de l’impressionnante face nord ouest du Dôme de Neige des Écrins.
Sur la gauche nous remontons de larges pentes soutenues en direction de la Brèche de la Somme que nous délaisserons pour un couloir un peu plus raide sur la gauche.
Cécile et François doublerons la mise en remontant ensuite à la « vraie » Brèche de la Somme !
Au total entre 1570m et 1800m de dénivelé.

 

 

Col des Aiguilles le 6 avril 2015

Un bon rapport qualité/prix pour se remettre en jambes pas loin de la maison : le col des Aiguilles dans le Dévoluy.
Le temps était particulièrement sauvages avec des volutes de nuages esthétiques mais parfois gênants et glacées !
Au retour depuis le Collet nous avons prolongé le plaisir par la jolie croupe du Chauvet.