La Martine au Ponteil – Hautes-Alpes – 23 août 2015

J’avais imaginé pour le lendemain de la voie de l’Écaille dans les Cerces, une escalade à la Tête d’Aval sans trop y croire car les prévisions météo n’étaient pas franchement bonnes.
Pour le coup, la grenouille ne s’est pas trompée : il pleut averses !!!
Heureusement les hautes-Alpes recèlent des pépites et la falaise du Ponteil en est une par temps de pluie.
Pour l’avoir parcourue quelques dizaines de fois la voie de « La Martine » se prête merveilleusement à la photo.
Avec son rocher à dominante orangé et l’ambiance « fil à plomb », rater une photo est quasi impossible et en plus avec un « top-modèle » mère de famille de surcroit !
Cinq très belles longueurs du 4c au 6b+
Descente en 2 rappels plein gaz.
Que demander de mieux !

Voie de l’Écaille à Roche Colombe – Massif des Cerces – 22 août 2015

Ma dernière visite à cette grande classique du massif des Cerces remonte à 1992 avec mon ami Gérard.
Vingt trois ans plus tard c’est avec Katie ma belle-fille que j’y retourne.
La voie est soutenue tout du long dans le 5 / 5+. Elle a été ré-équipée parcimonieusement en plaquettes de 12.
J’ai trouvé les cotations plutôt sèches, cela est certainement du à mon grand âge !
Heureusement j’avais mon joker Katie !
Escalade verticale essentiellement en fissures/dièdres.
Le rocher est excellent jusqu’à L7, puis fracturé, voire émiette jusqu’au sommet (aucun équipement en place dans ces longueurs en dehors des relais, petits coinceurs bien utiles !)
La descente en rappels particulièrement gazeuse clôt agréablement cette superbe journée de grimpe.
Un grand merci à Katie pour m’avoir supporté !

Quié de Sinsat – Pyrénées ariégeoises – 11 août 2015

Nous avons découvert en remontant la vallée de l’Ariège une remarquable falaise calcaire.
Renseignements pris, c’était le Quié de Sinsat.
C’est LA destination pour l’escalade de grandes voies en Ariège.
Ces grandes parois qui évoquent le Verdon ou Presles, sont un vivier de murs et de dalles calcaires pour des voies de plus de 300m.
Nous avons choisi la voie Peppermint dans le secteur éponyme.
L’escalade ne nous a pas déçus.
Grimpeurs de calcaire que nous sommes, nous n’avons pas souffert cette fois-ci de la chaleur !
En bonus, comme annoncé sur des panneaux, nous avons admiré le vol du vautour Percnoptère.

La Dent d’Orlu dans les Pyrénées ariégeoises – 7 août 2015

Aytolé est une belle escalade située en face est de la Dent d’Orlu.
La Dent d’Orlu (appelée aussi Pic de Brasseil) est un sommet des Pyrénées françaises situé à l’est du Département de l’Ariège en Région Midi-Pyrénées.
Elle domine la jolie Vallée d’Orlu ou nous avons séjourné une dizaine de jours.
La Dent d’Orlu est surtout connue pour ses voies d’escalades.
Des voies relativement courtes (300 m) sur sa face est et de très grandes voies (de 500 à 1100m) sur ses faces sud et sud-est.
Nous avons grimpé sur un granit très compact et adhérent essentiellement en dalles inclinées…
Le granit a pour particularité de restituer fortement la chaleur ce qui rend parfois l’escalade éprouvante et ce fut le cas : nous sommes arrivés complètement desséchés au sommet.
Il nous aurait fallu au minimum 3 litres d’eau par personne.
Une magnifique journée cependant dans un cadre particulièrement dépaysant pour nous.

Aiguille Dibona – Écrins – 30 Juin et 1er Juillet 2015

L’Aiguille de la Dibona fait partie de ces sommets uniques qui au premier regard vous marquent à jamais.
Une véritable flamme de pierre nichée dans le massif des Écrins.!
Pour l’avoir parcourue de nombreuses fois, c’est toujours un pur bonheur de la faire découvrir.
Quelle récompense quand juste après la traversée du torrent du Soreiller je prononce invariablement cette phrase, regarde c’est là ou on va demain !
Une escalade à la Dibona commence toujours par la montée bavante au refuge du Soreiller situé tout au pied de l’aiguille (1200m de dénivelé).
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J’ai rarement dormi au refuge faisant la course à la journée.
Pardon Matthieu de t’avoir imposé cet exercice tout gamin !
Et puis les années passent, alors une nuit au refuge s’impose !
Au programme de la journée du 1er juillet, 16 longueurs principalement en face sud avec sortie au sommet par la face ouest.
Le détail du tricotage :
– 3 longueurs dans la Madier
– 2 dans la Berthet
– 2 dans Sept d’un coup
– 2 dans la Boell
– 3 dans le dièdre Boell
– 3 dans les Savoyards
– et la dernière sur le fil sommital