Après 6 jours de neige intense, enfin le grand beau ! Pour fêter le retour du soleil et de bonnes visibilités notre groupe part pour une randonnée magique dans un cadre haute-montagne exceptionnel : le tour de l’Aiguille de la Vanoise depuis Pralognan.
Départ glacial sur les pistes damées jusqu’au refuge des Barmettes sous le Moriond. Lacets jusqu’au lac des Vaches à l’aplomb de l’impressionnante Aiguille de la Vanoise, puis une dernière traversée au dessus du lac Long nous mène au refuge de la Vanoise sous la Grande Casse. Malgré le soleil, le casse-croute est bien frisquet et n’encourage pas à la sieste ! Descente par le vallon de l’Arcelin dans une neige où chacun fera sa trace. Retour sur la piste damée à partir des Fontanettes.
Une journée inoubliable pour nous tous conclue par une leçon de « carve » donnée par notre MF2 (Moniteur Fédéral 2) préféré !
Un parcours très ludique dans cette voie au tracé étonnant. L’ambiance y est particulièrement gazeuse !
Il est prudent d’avoir pour les deux longueurs de traversée entre les toits :
un kit de remontée sur corde pour chaque membre de la cordée
quelques petits friends ou marteau/pitons pour remplacer d’éventuels pitons manquants, ce qui fut le cas dans la 1ère longueur
C’était ma 6ème visite, de ce fou qui repeint éternellement son plafond ! Je l’ai parcouru en famille et avec des copains du Nord-isère et de la Matheysine. Un grand merci à Stéphane pour son enthousiasme et aussi pour avoir accompagné la personne à risque que je suis devenu…
Après une séance d’échauffement, en guise de reprise, dans la voie Cliffalibur à Presles avec mon fils Matthieu il y a 2 jours, je me sens prêt pour faire découvrir le Trident de Cognet à mon petits-fils Jules.
Dix ans, c’est l’age de tous les possibles, aussi quel plus bel objectif que de parcourir l’arête particulièrement éfilée du Trident par la voie « le Trident du Drac » avec son Papé !
Une journée bien frisquette, une escalade magnifique sur un rocher très adhérent, bien équipé et homogène dans un niveau 5c obligatoire.
Encore un un beau souvenir pour nous deux, merci Juju !
Presles a été pour moi à partir de 1975, et pendant une trentaine d’années, un peu comme ma résidence secondaire. J’ai eu la chance de suivre l’évolution de cette fantastique falaise et de répéter les nouvelles voies au fur et à mesure de leur ouverture, tout particulièrement celles de Bruno Fara. Certaines comme par exemple : les Lions Niais, l’Alcoologique ou la Nils ouvertes en 79, ont été peu parcourues ou sont tombées dans l’oubli….
Tout naturellement, j’ai fait découvrir l’escalade en grandes voies à mes filles et mes fils à partir de 7/8 ans en commençant par les Buis, la Grotte, le Nid d’Aigle et ainsi de suite. Depuis, le temps a passé et la place que j’occupais dans la cordée s’est de plus en plus inversée : de premier de cordée (une expression à la mode maintenant !) à celle de second de cordée. Mais qu’importe, l’envie et le plaisir sont toujours là.
Matthieu a escaladé pour la première fois Cliffalibur en 1985 à l’age de 9 ans. J’ai retrouvé de vieilles diapositives de notre cordée de 3, notre grand ami Philippe nous accompagnait. J’ai déposé ces antiquités dans la galerie photos. Aussi quel bonheur de refaire cette voie avec mon fils quelques 36 ans plus tard !
Je vous livre son compte-rendu :
« L’hiver semble avoir temporairement abandonné les Alpes… on a donc remisé les skis, bonnets et gants et ressorti chaussons, magnés et débardeurs. Pour ce week-end, on a choisi la voie Cliffalibur à Presles : une voie bien gazeuse (pour éviter les risques de contamination par « gouttelettes ») sur l’extrémité du secteur de Télébus (secteur limite en terme de distanciation avec plus de 10 voies sur 50 mètres de large…). Finalement on était seuls sur le secteur. La descente en rappel, frisquette et impressionnante dans la brume, nous a rappelé qu’on était encore en février… mais ensuite l’escalade s’est déroulée comme dans un plus bel avril. La voie très bien ré-équipée aura permis à l’ancien, agrippé aux dégaines comme à ses piolets, de rester dans ses sensations de cascade de glace 😉. Bref, le 28 février c’est encore l’hiver. »
Après le Tabor, sommet emblématique de la Matheysine, Jules, notre jeune haut-alpin continue la découverte des montagnes à skier proches du Valbonnais où habitent ses grand-parents. Aujourd’hui avec Papé, c’est le Chauvet dans le Dévoluy.
Montée classique jusque sous le col de Darne, puis par l’arête facile qui mène au sommet. Descente plus directe par les belles pentes qui dominent le col du Festre. Sur le bas, nous retrouvons nos jeunes raquetteurs encadrés par grand-mère.