De gauche à droite, les secteurs des Buis, des Chrysanthèmes, de Fhara Kiri et de Télébus
Encore une sortie familiale « père/fils » dont nous nous souviendrons.
d’abord par ce que le jour de l’an c’est forcément magique
ensuite Matthieu m’a sournoisement transmis le Covid une dizaine de jours avant
et pour terminer, cette voie nous l’avions parcourue au milieu des années 80, époque bénie où dans notre cordée, Matthieu grimpait encore en second !
Mais le mieux est de laisser « le premier de cordée » nous raconter cette journée mémorable :
« En teeshirt un 1er Janvier ? L’impossible a été rendu possible par la prise en tenaille entre le réchauffement climatique et le COVID … l’un a apporté des températures printanières, et l’autre nous a confiné et privé de réveillon arrosé. Bref, on était fringant et on a pu profiter de la journée… et, comme on s’était échangé le COVID en Décembre, on a pu s’asseoir sur les gestes barrières !
Par peur des résurgences, on a opté pour la paroi principale et l’une de ses voies historiques, Arcturus, une voie Fara rééquipée dans les années 90. Cette voie se déroule sur un caillou magnifique et dans une belle ambiance.
Le style est raide à très raide, l’équipement pas toujours bien placé, et les cotations fortement sous-évaluées … ce qui préserve la voie de toute sur-fréquentation ! Donc pas de patine ici, et quelques végétations dans les zones faciles.
4H de grimpe et de bricole pour la cordée familiale, en mode « je varappe mais je râle car les points sont mal mis » pour le jeune loup, en en mode « gogo gadget au jumar » pour le vieux renard.
Superbe journée et belle ambiance !
Pour les cotations :
L1 : 6a+ végétalisé dans le bas puis dalle magnifique
L2 : 6c+ dans les toits, magique
L3 : un 7b solide pour passer le toit et la dalle déversante au-dessus (et non le 6c annoncé)
L4 : un 6c dalle retors
L5 : mur raide au-dessus de la vire médiane, je dirai 7b également (et non le 6c annoncé)
L6 : super mur raide, un gros 7a (et non le 6c annoncé)
L7 : magnifique avec un pas de dalle, 7a (et non le 6c annoncé) »
Le Pic Blanc au centre. Sommet emblématique du ski de randonnée dans le Briançonnais.Et là, c’était mon tout premier en 1973 avec des amis du CAF de Lyon
Une balade facile avec un panorama extraordinaire sur les hauts sommets des Écrins, mais aussi sur les Aiguilles d’Arves toutes proches et le Grand Galibier.
Et en bonus, des photos d’archives de 1973 à 2000 :
Si le Pic de Gleize est LE sommet emblématique des Gapençais et Le Tabor celui des Matheysins, Chamechaude est celui des Grenoblois. De part la proximité de la métropole grenobloise, Chamechaude est très fréquenté à toutes heures de la journée !
Il y a les randonneurs du matin qui démarrent du col de Porte à la frontale : c’est la balade avant d’aller travailler.
Il y a les randonneurs ordinaires qui partent du matin sans la frontale et qui prennent tout leur temps : c’est nous !
Il y a les randonneurs de la pause méridienne qui font l’aller-retour travail-Chamechaude-travail
il y a les randonneurs de l’après-midi qui probablement sont ceux qui font la fête et se couchent tard
Sans oublier ceux qui font la montée plusieurs fois !
Et tout ce petit monde se croise dans un joyeux méli-mélo !
Au départ du col de Porte (1324m), la montée à Chamechaude (2082m) est courte avec seulement 758m de dénivelé, mais avec des pentes souvent très soutenues !
Le panorama est remarquable avec les sommets proches de la Chartreuse, comme la Dent de Crolles ou le Grand Som, mais aussi les massifs de Belledonne et du Vercors, sans oublier le Mont-Blanc.
Ce 12 décembre, les derniers flocons tombés la veille ont marqué la fin d’un important épisode neigeux sur les Savoies et l’Isère avec un fort risque d’avalanches. A basse altitude, les conditions sont idéales pour faire de petites balades rarement skiables comme le sommet de la Peyrouse (1710m) point culminant de la Montagne du Conest. Modeste et tout en rondeur, l’itinéraire au départ du Majeuil (870m) remonte des pentes sans danger par fort enneigement.
Du sommet entre Vercors et Oisans toute cette neige a magnifié le Plateau Matheysin et ses magnifiques lacs.