Pas facile de trouver des balades en cet hiver 2023. Au départ du Col du Festre, nous avons porté les skis une dizaine de minutes avant de trouver la neige. Après la montée au Collet et la descente dans le vallon des Aiguilles, notre objectif était plutôt de monter au sommet du Haut Bouffet. Pour rejoindre la crête du Vallon défendue par un passage raide en neige dure, les crampons étaient indispensables. Étant le seul muni de crampons, je suis monté sans les copains au sommet. Ils ont rejoint le Col des Aiguilles et nous nous sommes retrouvés à la descente.
La patinoire du Plateau de Bure juste en dessous de la Crête des Bergers
En ce mois de février particulièrement peu enneigé sur nos montagnes du sud-Isère, mais pas que, il y a une randonnée où l’on est à peu près sùr d’avoir de la neige, c’est de monter sur le Plateau de Bure par la Combe Ratin ! C’est une randonnée absolument magnifique qui débouche tout près de l’Observatoire du Plateau de Bure et de ses antennes paraboliques qui observent l’univers. A chaque fois j’ai l’impression d’être immergé dans un film de science-fiction. C’est un endroit fascinant loin du bruit et de la folie du monde !
Pour prolonger le plaisir on a le choix entre rejoindre les sommets débonnaires du Pic de Bure (2709m) sur la gauche ou celui de la Tête de la Cluse (2683m) sur la droite. Mais le froid polaire de ces dernières semaines et le vent ont transformé le plateau en une véritable patinoire. Nous nous contenterons d’atteindre au plus près la Crête des Bergers juste sous le sommet de la Tête de la Cluse.
Pour descendre nous choisissons de faire une boucle par le passage de la Fenêtre qui rejoint le haut du domaine skiable de Superdévoluy. Et enfin retrouver nuitamment notre voiture sur le parking du téléphérique de l’Observatoire !
Juste avant de basculer dans le versant nord entre le Piolit et le Clot du Rocher
Une sortie collective du CAF de la Mure en mode « tranquilou ». Nous quittons nos montagnes matheysines et valbonesques pour le Champsaur voisin plus enneigé. Notre objectif initial, le Col de Combeau versant sud, est lui aussi en déficit de neige ! Alors nous bifurquons facilement à Rouanne Haute pour les versants nord de la grande combe dominée par Fleurendon, les Parias et le Piolit. L’accès en est facile par une piste forestière bien enneigée.
Une partie du groupe vise le Piolit tandis que les autres skieurs s’arrêtent au col de la Pourrachière. Nous nous retrouvons à la cabane de la Haute Selle pour une descente bien caillouteuse !!!
Avant de tous nous retrouver au restaurant accueillant du Col du Festre, les Cafistes de la Mure se sont égaillés dans la montagne dévoluarde. Sur le Chauvet c’est un trio d’anciens qui a profité d’un soleil généreux et d’une neige bien sympa.
Une balade à jouer à cache-cache avec les nuages sur les crêtes toutes en rondeurs du Beaumont. Un froid piquant et une petite bise nous ont rappelé que malgré le manque de neige, nous sommes bien en hiver ! Petits sommets mais belle ambiance immergés entre Écrins et Dévoluy. Il nous a fallu skier avec vigilance, la sous-couche étant inexistante.
Pourquoi les « 4000 du Beaumont » ? un clin d’œil aux prestigieux « 4000 du Valais » aux noms imprononçables. Nos quatre sommets s’approchent plus ou moins des 2000m :